Il existe de très nombreuses études (et notamment le livre de Jakob Nielsen : « Eyetracking Web Usability », paru en 2009) sur les particularités des pages web comparées à celles du monde « imprimé ».
Sur un écran, on lit, en moyenne, 25% moins vite que sur un papier ;
79% du temps de lecture sera une lecture en diagonale ;
21% du temps de lecture sera une lecture attentive ;
Seuls 23% des internautes scrollent jusqu’au pied de page.
« Comment les internautes lisent-ils le contenu d’une page ? Ils ne le lisent pas ! ».
Comme pour les annonces AdWords, les internautes ne lisent que ce qui les intéresse.
En conséquence, une bonne page de destination ne doit parler que de ce qui motive les internautes.
Oui ! Mais est-ce qu’Internet est réellement un média ? Quand nous comparons le Web au support papier, nous sommes obligés d’en parler comme d’un « média détérioré ». Tout se passerait comme si les internautes essayaient de transposer à Internet leur savoir-faire de lecteur « normal ».
Est-ce que nous lisons une notice de médicament pour tout connaître de ce médicament ? Non ! Cette notice nous sert simplement à savoir si le remède sera efficace pour notre maladie. De fait, il y aura beaucoup de contenu qui, par rapport à notre objectif, sera superflu.
Nous dirions que :
Une page de destination est faite pour répondre aux objectifs des internautes et non aux nôtres ;
Une page de destination apporte des réponses et donc propose un contenu fonctionnel ;
Il y a une interdépendance beaucoup plus étroite entre contenu et contenant.
Nous n’achetons pas un livre pour le manipuler mais pour le lire. À l’inverse, nous visitons un site web,
moins pour en découvrir son contenu que pour y faire quelque chose.
Le site délivre un certain nombre d’informations qui vont susciter des décisions. Si une décision que
nous prenons correspond à un des objectifs fixés, alors la société aura réalisé une conversion.
Nous verrons, par la suite, quelles sont les stratégies qui favorisent une prise de décision chez l’internaute.